9 Rue du Bourg - 26220 Dieulefit

Tauromachie

Le taureau sort dans l’arène, ce bel animal perdu au milieu de la foule en liesse et… aucune échappatoire possible. A ce moment, le picador s’approche avec sa grande lance (rejòn) et la lui plante dans la colonne vertébrale. Quelle douleur doit supporter cet animal jusqu’à ce qu’il perde ses forces. Comme si cela n’était pas suffisant, on lui plante ensuite des banderilles dans le dos qui lui font perdre beaucoup de sang.

505-G.Torres-Tauromachie-02

La foule trouve cela très « amusant » en criant : « Elles sont bien plantées, ces banderilles ! ». L’ambiance se réchauffe… à la vue du sang. Le taureau est complètement perdu. Pourquoi tout cela ?

A ce moment-là, quand le torero s’approche de lui en brandissant sa cape, en la faisant tourner jusqu’à ce qu’il soit épuisé… le « spectacle » de la mise à mort débute.
Le torero adopte des postures routinières et ennuyeuses. Si le taureau a de la chance !!! il peut mourir au premier coup d’épée. Si ce n’est pas le cas, cela sera à la troisième ou quatrième fois.

Avec quel droit, l’homme peut-il s’amuser avec la souffrance d’un être vivant sous prétexte que ce jeu macabre est…un Art ?!. Je ne comprends pas que dans un pays civilisé, il puisse y avoir de telles pratiques. Le peuple espagnol doit avoir le courage de dire NON !, même si cela fait partie de notre culture, car il y a d’autres façons de s’amuser. On ne doit pas faire payer si cher à cet animal, pour sa beauté et sa bravoure. Disons tous ensemble : NON !. Ainsi, le peuple espagnol aura fait un grand pas en avant en montrant une preuve de civilisation.

Gonzalo Torres

504-G.Torres-Tauromachie-01

NB : dans cette installation, j’ai choisi des matériaux simples tel l’acier et le fil de fer pour ne pas distraire et concentrer l’intérêt dans le drame sanglant qu’est la corrida. J’ai ajouté des toiles pour appuyer cette contestation.